jeudi 24 novembre 2011

Pourquoi Cours-je ? (et pas Potiron puisque c'est la saison)

Bien que j'ai déjà fait ce constat depuis bien longtemps, il me semble peut être important de récapituler ces raisons par écrit. Après tout, j'ai décrit les points négatifs par le passé, et comme je ne suis pas fou, il y a aussi des points positifs.

- Courir c'est comme de la rando mais en plus vite, donc ça permet de voir/découvrir plus de choses.
- Dans l'effort les sensations sont exacerbées, donc ce qui peut sembler banal en marchant le sera nettement moins en courant
- L'introspection. Là pas besoin d'explication.
- Tester et repousser mes limites
- La sensation de vitesse et de maîtrise surtout dans les descentes
- Monter tout là haut, là haut sur la montagne (avec un joli bouquet d'églantines)
- Ne croiser personne, ou presque pendant quelques temps
- Parce que pendant que je courre on me fout la paix
- Parce que les endorphines c'est bien et que ça coûte mon cher que l'héroïne.
- Parce que la vie est courte et patati et patata
- Et puis aussi parce que je fais ce que je veux, où je veux quand je veux, parce que je suis libre Max.
- Mon terrain de jeux est grand et est ouvert toute l'année 24/24, 7/7 quelque soit le temps

Voilà, pas encore de quoi écrire un bouquin mais peut être que ça finira comme ça.

 Quelques citations qui ne sont pas de moi, mais que j'aurais pu dire:

"Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne croyais pas pour autant que ça me mènerait quelque part."

"Et ce jour là, sans raison particulière, je décidai d'aller courir un peu. Alors j'ai couru jusqu'au bout de la route, et une fois arrivé la je me suis dis que je pourrais courir jusqu'au bout de la ville. Et une fois arrivé là je me suis dis que je pourrai courir à travers le compté de Grinbow. Et puisque j'étais déjà allé si loin, autant courir à travers le grand état d'Alabama. C'est ce que j'ai fait, j'ai couru droit à travers l'Alabama. Puis sans raison particulière j'ai continué à courir, j'ai couru droit vers l'océan. Et une fois arrivé là bas, puisque j'étais déjà allé si loin autant faire demi tour et continuer ma course. Et j'suis allé jusqu'à un autre océan. Et puisque j'étais déjà allé si loin autant faire demi tour et continuer encore. Quand j'étais fatigué, je dormais. Quand j'avais faim, je mangeais. Quand je devais aller aux... Enfin vous savez... J'y allais."


Tout le monde aura reconnu de qui sont ces citations bien entendu.



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