samedi 5 novembre 2011

Championnat de France - Phase 1 - J4 - D1

DRAVEIL / VILLEBON 1

Ce vendredi nous nous rendons dans la Mecque du Tennis de Table de l'Essonne à savoir Draveil. Pour ceux qui ne sont pas au courant, Draveil possède une équipe en Nationale 3, une équipe en Pré Nationale et une équipe en Régionale 2 au dessus de l'équipe que nous rencontrons cette fois ci: la n°4.

Grand gymnase avec gradins entièrement dédié au tennis de table, j'aime beaucoup cette salle. Enfin, jusqu'à ce vendredi soir.

Sur le papier les classements des adversaires sont tous inférieurs aux nôtres, nous devons l'emporter donc 20/0. Nous voyons déjà se profiler notre 4ème victoire nous rapprochant un peu plus de la 1ère place synonyme de montée en Pré régionale.

A côté de notre match se joue la première place de l'équipe de Draveil en R2. L'ambiance est survoltée, des cris, des applaudissements, des "yes" entonnés à tout bout de champs et dès les premiers points des rencontres. Tout raisonne dans ce gymnase qui est forcément très vide.

Dès le départ nous enchaînons les contres perfs, notre équipe est dominée de 2 points jusqu'à 8/6 où une bonne série de 3 victoires nous remettra devant 9/8. Les 3 derniers matchs seront malheureusement à notre désavantage et nous nous inclinons 11/9.

La déception de l'équipe est grande, mais de mon point de vue personnel, elle l'est encore plus.

Où il est question de gestion de stress:

J'entame mon premier match assez confiant, j'ai montré à l'entraînement que le jeu à la table me réussit plutôt bien, il est temps d'essayer en match ce que j'applique à l'entraînement. Je joue un défenseur, et le match va être serré et crispant jusqu'au bout du 5ème set, jamais je ne réussirai à faire mon jeu et je finis plus énervé qu'avant.

Le 2ème est un petit jeune qui me prend à la gorge dès le début, je perds en 3sets, complètement dépité et encore plus énerve. D'autant qu'à côté les cris raisonnent dans ma tête. J'ai mal aux dents, aux mâchoires, à la tête. La crispation est palpable.

Je sors, il fait frais mais pas trop. La nuit est revigorante. je marche un peu en direction du stade, puis je me mets à faire 2 tours de stade en courant. ça calme un peu...

je reviens faire mon 3ème match. Je perds à nouveau contre un jeune plus rapide que moi. Je n'entends plus le bruit de la balle sur la table, les cris du matchs Draveil/Sartrouville me fond mal à la tête. Je baisse les bras au comble de l'énervement sur un match qui pourtant est décisif.

Maintenant pour envisager la montée il faut gagner les 3 prochains matchs, j'espère qu'ils pourront se jouer sans moi.

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