mardi 22 novembre 2011

Arpajon (Essonne - 91)

Les Origines

À l’époque de la Gaule romaine, un castrum fut installé au croisement entre la route de Lutèce à Cenabum et la rivière l’Orge dans la vallée, sur ce qui était le territoire de la tribu des Parisii. La mise au jour en 1960 de vestiges, notamment d’un cimetière gallo-romain certifie cette occupation antique. L’évolution du nom vers Chastres est parfois datée vers l’an 250. Deux monuments mégalithiques subsistent, l’un dans le parc de la bibliothèque, l’autre proche de la Rémarde, une inscription en gaulois fut retrouvée en 1947 et conservée au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye.


De Chastres à Arpajon

Au Xe siècle, une première église fut bâtie dans le village, mais elle fut vite ruinée. En 1006, elle fut confiée par Renaud de Vendôme, évêque de Paris, aux moines bénédictins de l’abbaye de Saint-Maur qui rebâtirent l’église, son clocher et la consacrèrent au pape Clément Ier. Ils y ajoutèrent un cloître, un prieuré et une grange aux dîmes.

Eglise St Clément d'Arpajon

Un document daté de 1265 atteste de la présence à Arpajon d’un hôtel-Dieu pour l’hébergement des voyageurs et indigents. Il y avait aussi plusieurs moulins sur l’Orge et la Rémarde. La ville fut fortifiée et disposait alors de cinq portes.

En 1317, Pierre de Chastres fut inhumé dans l’église paroissiale. En 1360 pendant la guerre de Cent Ans, la ville fut assiégée par le roi d’Édouard III d'Angleterre et l’église où s’étaient réfugiés huit cent personnes fut incendiée, ne laissant aucun survivant. En 1470 la seigneurie de Chastres appartenait au seigneur de Marcoussis, l’amiral Louis Malet de Graville, qui autorisa le marché et fit construire une halle au croisement des routes de Paris à Étampes et de Dourdan à Corbeil.


La Halle

En 1510, les moines grâce à la générosité des familles Graville et Montagu entreprirent des rénovations importantes sur l’église et en 1542 fut créée la subdélégation de Chastres rattachée à la généralité de Paris. En 1545, la seigneurie de Chastres devint indépendante.


En 1643 fut fondue la cloche nommée Antoinette. Le 28 avril 1652, Turenne stationna ses troupes à Châtres pour protéger la cour à Saint-Germain avant de marcher sur Étampes le 3 mai.


En 1717, l’hôtel-Dieu fut entièrement reconstruit. En 1720, Louis de Severac, marquis d’Arpajon, issu de la grande famille moyenâgeuse d’Arpajon l’acheta et obtint de Philippe d’Orléans le privilège de donner son nom à la commune. Toutefois, la diffusion fut longue et les paysans qui refusaient d’abandonner le nom de Châtres étaient bastonnés. Il s’engagea aussi à réduire les impôts locaux pendant deux ans. De cette famille sont issues les armes parlantes de la ville. En 1733, il fit abattre l’ancienne porte de ville du nord, trop étroite pour les nombreux chariots et érigea à la place deux pilastres, l’actuelle Porte de Paris. Mort le 21 août 1736, il fut inhumé dans le chœur de l’église paroissiale.


Porte de Paris

Porte de Paris

source: Wikipédia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire