mardi 27 septembre 2011

Passerelle Simone de Beauvoir: Cadenas d'amour

Les cadenas d'amour fleurissent sur la passerelle Simone de Beauvoir à Paris

La passerelle Simone-de-Beauvoir (initialement connue sous le nom provisoire de passerelle Bercy-Tolbiac) est un pont réservé aux modes de transports dits « doux » (piétons, vélos). C'est le 37e pont sur la Seine à Paris. Il se trouve entre les ponts de Bercy et de Tolbiac et relie les rives des 12e et 13e arrondissements de Paris, soit environ 304 mètres linéaires.

Fabriquée dans l'usine des établissements Eiffel en Alsace, la lentille principale centrale a été acheminée par des canaux, la mer du Nord, la Manche et des fleuves (avec les difficultés d'écluses étroites). Elle a traversé Paris sur une barge le 30 novembre 2005 avant de parvenir à sa destination finale. Elle a été hissée et mise en place en deux heures le 29 janvier 2006, vers trois heures du matin. Élément central (âme que l'architecte nomme peltinée) de la future passerelle, cette lentille en acier pèse 650 tonnes et a une longueur de 106 m pour une largeur de 12 m.


(wikipédia)


Bibliothèque François Mitterrand de la passerelle Simone de Beauvoir
  
Les cadenas d'amour sont des cadenas que des couples amoureux accrochent sur des ponts ou des équipements publics pour symboliser leur amour. Les cadenas comportent parfois les noms de ceux qui les accrochent, ou une autre inscription décrivant leur relation. Il est d’usage de jeter ensuite la clé, par exemple dans la rivière qui coule sous le pont.


L’origine de cette coutume n’est pas claire. Il est possible qu’elle remonte aux années 1980 : à Pécs en Hongrie, elle est pratiquée depuis cette époque sur une grille en fer forgé reliant la mosquée et la cathédrale. Une autre hypothèse en ferait une tradition plus ancienne provenant de Cologne en Allemagne où des cadenas sont accrochés à la grille du pont Hohenzollern près de la gare, les amoureux jetant la clef du cadenas dans le Rhin enjambé par le pont. Par la suite, elle s’est propagée à de nombreux pays. En Italie, elle a été décrite et popularisée par l’écrivain Federico Moccia (it) dans ses romans Tre metri sopra il cielo et Ho voglia di te. À Séoul, elle a lieu au pied de la N Seoul Tower, qui surplombe la ville. Les cadenas sont accrochés aux grilles garde-fou, ce qui oblige les services d’entretien à remplacer ces dernières afin que tout le monde puisse profiter de la vue.


Cette pratique a conduit le maire de Rome, Walter Veltroni, à interdire l’accrochage de cadenas aux installations publiques en 2007, sous peine d’une amende de 50 €.

À Moscou, les autorités ont installé sur le pont Loujkov des arbres métalliques dont les branches servent à accrocher les cadenas des amoureux. L'effet esthétique produit en fait une attraction pour les touristes

À Paris, cette coutume a récemment commencé sur le pont des Arts et à une moindre échelle sur le pont au Double. En avril 2010, environ deux mille cadenas étaient fixés aux balustrades du pont des Arts, mais la mairie de Paris « estime que cette mode pose la question de la préservation du patrimoine », et précise qu’« à terme, ces cadenas seront enlevés ». Le 12 mai 2010 au matin, la plupart des cadenas ont mystérieusement disparu, mais la mairie de Paris se dit étrangère à ce fait. C’est désormais la rambarde ouest du pont de l’Archevêché, en regard de Notre-Dame, qui semble, à l’hiver 2010, avoir créé le consensus.


(wikipédia)





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