mercredi 27 juillet 2011

J'ai le bourdon


C'est simplement une histoire de goût personnel : il y a ceux qui préfèrent ramper, ceux-là "ont le cafard", et ceux qui préfèrent voler (en l'air, pas dans les magasins), et ceux-là ont le bourdon.

Mais les symptômes sont bien les mêmes : il y a comme un mal-être.

Alors pourquoi est-il ici symbolisé par un bourdon ?

Il existe au moins trois sortes de bourdons qui peuvent être associés à quelque chose de triste [1] :

Le gros insecte (), qui est de la même famille que l'abeille et qui produit un son grave quand il vole. Si on en a plusieurs qui bourdonnent dans la tête, comme les idées noires, on ne peut qu'avoir le moral dans les chaussettes ;

En typographie, un bourdon, c'est l'oubli d'un mot, d'un groupe de mots, voire d'une phrase entière dans un texte. De quoi filer le bourdon pour la journée au fautif, non ?

Un bourdon c'est aussi une cloche, mais pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit d'un gros modèle[2] qui produit un son très grave et qui est en général utilisée pour signaler des évènements nationaux graves, du genre de ceux qui peuvent faire déprimer comme une défaite, par exemple.

C'est assez probablement d'un de ces bourdons qu'est née notre expression. Reste à savoir lequel...


[1] Il y a aussi Didier Bourdon, un des trois Inconnus (), mais celui-là n'est pas réputé pour saper le moral.

[2] Un simple 'petit' exemple : au Kremlin, un bourdon coulé en 1733, fait près de 6 mètres de diamètre et 6 mètres de haut pour près de 200 tonnes ().

source: http://www.expressio.fr/

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire