Pour le berger chaque mouton est unique, et chaque unité forme le troupeau, on comprend mieux dès lors, qu'il les bichonne, les chouchoute, prêt à succomber au moindre de leurs caprices.
Mais le mouton n'est pas très reconnaissant dans l'ensemble, si le bruit court que l'herbe est plus verte ailleurs, il part sans se poser de question, suivant le groupe. C'est ainsi que la transhumance se fait tous les ans à la même période, laissant des bergeries entières à l'abandon et des bergères éplorées.
Heureusement certains reviendront une fois cette période achevée, mais d'autres se perdront à tout jamais à chercher en vain, les verts pâturages de leur rêves.
Si le mouton était plus responsable et qu'il bossait main dans la patte avec le berger, de telles situations n'arriveraient pas. Mais moi je dis ça, je dis rien.
La transhumance, du latin trans (de l'autre côté) et humus (la terre, le pays), est la migration périodique d'une part du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d'autre part des abeilles d'une région florale à une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la saison.
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