Je suis venu ici pour faire cette course, j'y vais donc, peut-être sur place ne m'inscrirai-je que sur la petite distance, on verra.
Météo impeccable pour courir, tout s'annonce bien. J'arrive plutôt vite sur place, avec GPS et route de cambrousse, le dimanche matin c'est désert.
Finalement je m'inscris sur la grande boucle qui au lieu de 21km doit n'en faire que 20 apparemment. Je trottine 2 bornes pour chauffer la machine toujours un peu dans le gaz.
Le départ se donne sur un parking de supermarché, pas très glamour, et les 2 courses partent en même temps. Ça fait du monde.
Comme d'hab' quand je ne suis pas en forme et que je ne vise aucun classement ni rien, et surtout 3 semaines après le semi de Paris: je pars en dernier et à allure très modérée.
On traverse quelques champs, un passage à niveau, c'est plat tout va bien pas de problème. Je commence à doubler quelques personnes. On rentre dans les sous bois ça commence à monter et à descendre, pendant un bon moment ça va s'enchaîner, je passe toutes les montées en courant, je ne marche que quand c'est trop pentu.
Arrive le 9 ou 10ème kilomètre de course et l'arrivée des fameuses endorphines. Je me mets à accélérer, à essayer de rattraper systématiquement celui ou celle qui est devant moi. Mine de rien je suis en train de bien louper mon objectif qui était: aller doucement et finir en moins de 2h. Surtout que courir sur les chemins sablonneux de cette partie de la forêt de Fontainebleau est une grande première et s'avère complètement éreintante.
Au 17ème je me mets en tête de rattraper un groupe de plusieurs coureurs (très) loin devant moi. Je lâche les chevaux, il me faut 3km à fond pour les doubler. Je suis malheureusement au bout du rouleau, mais qu'importe le balisage indique 20km, c'est bon l'arrivée est au bout... Plus de souffle, plus de jambe, je ne peux que ralentir, et l'arrivée n'est toujours pas là. Quelques coureurs me reprennent, 21ème, ça ne va jamais s'arrêter. Encore une côte, pitié, un photographe, ça tourne à droite, c'est plat et je vois l'arrivée...Comme c'est bon de voir la fin ! Et mon fils est là dans les bras de ma femme, il crie "aller papa, bravo papa". Je suis content, un bisou à mon fils, je passe la ligne, j'ai envie de vomir, mais je suis content.
Quand est-ce qu'on arrive ? |
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